domingo, 5 de julho de 2009

A demissão de Manuel Pinho na imprensa estrangeira

Au Portugal, une grimace coûte son poste à un ministre

LeMonde.fr avec Reuters | 03.07.09 | 15h30 • Mis à jour le 03.07.09 | 18h01

C

'était le geste de trop pour Manuel Pinho, ministre de l'économie portugais. Lors d'une séance plénière à l'Assemblée, M. Pinho a répondu à un député communiste en mettant ses deux index au-dessus de sa tête, pour évoquer "les cornes" du cocu, tout en le fixant des yeux. Un geste qui a suscité l'ire de l'opposition et a été jugé "inadmissible" par le premier ministre, Jose Socrates. En conséquence, Manuel Pinho a été obligé de démissionner.

Au cours d'un débat sur l'état de la nation, un député du Bloc de gauche a interpellé le gouvernement sur la situation des travailleurs des mines de zinc d'Aljustrel, dont les emplois sont menacés, affirmant qu'aucun "mineur ne travaillait" sur le site. Le ministre, qui mène des négociations depuis plusieurs semaines sur ce dossier a levé les deux doigts pour simuler des cornes, alors qu'il était filmé.

"Cela n'aurait jamais dû se produire. Le ministre a conscience combien un tel geste affecte l'image du gouvernement", a regretté M. Socrates, qui a dû procéder en catastrophe à un mini-remaniement, le tout en direct et sous le regard des caméras de télévision. En quelques heures, et sans quitter le Parlement, M. Socrates, filmé avec son téléphone portable à plusieurs reprises, a remplacé M. Pinho par Fernando Teixeira dos Santos, ministre des finances, qui cumulera les deux postes jusqu'aux élections législatives, en septembre prochain. "La politique est très cruelle", a résumé José Socrates, peu de temps avant d'accepter la démission de Manuel Pinho.

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