sábado, 13 de setembro de 2008

Caminhamos em direcção a uma escola mais justa?

Desde há alguns anos, ganha importância uma reflexão, no seio das ciências humanas, sobre o que é uma escola justa. Ao tema antigo da igualdade social das oportunidades de acesso aos níveis mais avançados do sistema escolar, esta reflexão vem acrescentar em particular que são muitas as vantagens da complexidade crescente da sociedade. Mas disto resulta que a escola deve dar a todos as competências mínimas para enfrentarem esta complexidade.

Allons nous vers une école plus juste ?
Depuis quelques années, une réflexion se développe, au sein des sciences humaines, sur ce qu’est une école juste. Au thème ancien de l’égalité sociale des chances d’accès aux sommets du système scolaire, cette réflexion ajoute en particulier ceux ci :

  • Nous tirons plutôt bénéfice de la complexité croissante de la société. Mais il en résulte que l’école doit donner à tous les «nouveaux venus» dans le monde les compétences minimales nécessaires pour faire face à cette complexité.
  • Avec des précepteurs, les enfants apprennent tous à peu près au même rythme. Il ne faut donc pas considérer que l’école actuelle fait ce qu’elle peut pour contrebalancer des inégalités externes, mais qu’elle produit des inégalités entre ceux qui vont « réussir » leurs études ou y échouer. Pour être compatibles avec la justice, ces inégalités doivent : (a) rester dans des limites telles que les citoyens puissent se sentir égaux, se parler, se comporter comme tels (b) servir le bien commun (ou, selon d’autres conceptions de la justice, accroître les attentes des plus défavorisés) (c) ne pas se traduire par l’humiliation de ceux qui perdent à ce jeu.
  • Dans les années cinquante encore, les chances qui devaient être égales étaient en gros celles d’entrer dans l’enseignement supérieur plutôt que de terminer au certificat d’études. Aujourd’hui, le fait d’avoir un Bac Pro plutôt qu’un CAP, tel BEP plutôt que tel autre, un BTS plutôt qu’un DEUG, a des conséquences tangibles, pour la protection contre le chômage en particulier. Les biens auxquels on doit avoir des chances égales d’accéder se sont démultipliés. Recevoir un enseignement un peu moins efficace, se voir proposer un éventail d’orientations un peu moins riche, être noté un peu plus sévèrement, cela importe donc maintenant alors que cela importait peu autrefois. De là une attention plus grande des citoyens à l’égalité de la qualité de l’enseignement (les associations de défense des minorités ont gagné, aux Etats-Unis, des procès contre l’injustice de certains systèmes scolaires) ou des conditions de la certification (les manifestations lycéennes en France).

Ler texto completo no sítio da UNSA Éducation (Union Nationale des Syndicats Autonomes).

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