terça-feira, 18 de novembro de 2008

A luta dos Professores portugueses chega a França

Publicado em França, o texto «Luttes au Portugal», do qual é aqui reproduzido um extracto, traça o retrato das lutas dos professores em Portugal, analisando detalhadamente o ataque que tem vindo a ser conduzido contra a escola pública pelo governo de José Sócrates e a da sua ministra da Educação, Maria de Lurdes Rodrigues.
Desde o fecho de escolas às falhas no transporte escolar, do desemprego docente até às reformas do ensino especial, que deixam sem apoio muitos milhares de alunos com necessidades educativas especiais, o texto faz um retrato negro, mas realista da Educação em Portugal.
Foi publicado no «Classes en Lutte», jornal dos trabalhadores da educação da Confédération Nationale du Travail (CNT–FTE).

Au Portugal, ces trois dernières années, le gouvernement Sócrates (PS), et la ministre de l’éducation, Maria de Lurdes Rodrigues, ont lancé plusieurs offensives contre l’école publique.

Les réformes ont provoqué une dégradation sans précédent de l’enseignement, et créé un profond mal-être chez les professeurs . Le 8 mars 2008, 100 000 enseignants (un sur trois) vêtus de noir en signe de deuil ont défilé dans les rues de Lisbonne. Ce fut le plus grand mouvement de protestation des enseignants qui ait jamais eu lieu au Portugal.

Cette manifestation a été le point culminant de semaines de lutte et de contestation nées au sein même des écoles contre les nouvelles modalités d’évaluation des enseignants, unanimement rejetées à cause de leur contenu irrationel et de leurs objectifs purement économiques. Ces modalités d’évaluation découlent du Statut de Carrière des enseignants, que le gouvernement a imposé contre la volonté des professeurs et qui a donné lieu a une énorme contestation.

Les centaines de rassemblements, manifestations, et “vigílias” qui ont précédé la mega-manifestation furent très souvent conduites par des groupes de professeurs qui s’étaient organisés à l’intérieur des établissements. Beaucoup de rendez-vous ont circulé anonymement par sms ou par internet. Ces mouvements de contestation de la base, nés en dehors des structures syndicales enseignantes, ont mis la pression sur les syndicats de professeurs.

(…)

Fonte : CNE–FTE

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