segunda-feira, 5 de abril de 2010

Les violences entre élèves empoisonnent l’école

Enfants réputés «intello», «chétif», «timide», d’une «origine sociale» ou d’un «quartier» différents : tels sont les profils types des victimes des violences à l’école. Dans les pays anglo-saxons, le schoolbullying se définit comme une conduite agressive d’un ou de plusieurs élèves envers un autre. Au programme, brimades, moqueries, intimidations, rejet, violences physiques, racket.

Les adultes préfèrent le plus souvent ne pas se mêler des conflits entre élèves tant qu’ils ne semblent pas sérieux. Mais loin d’être considérée comme anodins, ces conflits sont dénoncés comme de la violence par les élèves eux-mêmes, des bagarres de cour de récréation en primaire aux agressions verbales en collège. Une enquête de la sociologue Cécile Carra, publiée en 2009 et menée auprès de 2 000 enfants de sept à douze ans dans 31 écoles du nord de la France, est à cet égard significative. Plus de 40 % des enfants affirment avoir été victimes de violences une fois dans l’année, quand 28 % des élèves déclarent avoir été auteurs de violences. Cette expérience scolaire des enfants «marquée par le sentiment de vivre des situations de violences est largement sous-estimée par les adultes», considère l’étude. Pour les enfants interrogés, «les maîtres s’en fichent tout le temps, ils disent que ça passera avec le temps et qu’après on sera amis, ce qui nous est jamais arrivé».

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LE FIGARO

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