Série de tests pour les CM2
Depuis hier et jusqu’à la fin de la semaine, les élèves de CM2 sont soumis à une série d’évaluations. L’année dernière, la mise en place de ces tests nationaux, avait suscité des critiques de la part de certains enseignants.
D’où ça vient ?
Le mot « évaluation » vient du verbe « évaluer », qui provient du verbe latin « valere » qui signifie « valoir », c’est-à-dire déterminer la valeur, l’importance d’une chose. L’« évaluation » mesure à partir de certains critères les acquis d’un élève, d’un étudiant, mais aussi la valeur et la qualité d’un enseignement ou encore la compétence d’une organisation. On peut aussi faire l’évaluation d’une distance, d’un bien.
Que dit l’@ctu ?
C’est la semaine de tous les tests ! Les 790 000 élèves français de CM2 ont débuté hier une série d’examens visant à évaluer leurs niveaux. Durant une semaine, toutes les classes de CM2 seront soumises à trois contrôles de français et trois de mathématiques.
Ces évaluations nationales ont été mises en place l’an dernier. L’objectif du ministère de l’Éducation était de s’assurer que les élèves de primaire maîtrisent les fondamentaux en arrivant au collège : la lecture, l’écriture, la grammaire, la géométrie et le calcul.
Lors de la première édition en 2009, des syndicats d’enseignants avaient critiqué ces évaluations. Ils reprochaient notamment à ces tests d’avoir lieu en janvier, alors que les élèves n’ont vu qu’une partie du programme. De plus, ils demandaient au gouvernement de ne pas afficher les résultats par école, ce qui entraînerait selon eux une compétition entre les établissements.
Pour répondre à ces critiques, le ministère de l’Éducation a modifié certains points de ces évaluations. Par exemple, le plus-que-parfait ou la division par un nombre décimal, vus en fin d’année, ne seront pas évalués cette année. Et quant aux résultats, ils seront affichés par département et non par école.
Mais ces modifications n’ont pas convaincu tous les professeurs. Certains ayant même décidé de ne pas faire passer ces évaluations à leurs élèves.
En 2009, 75 % des élèves étaient jugés bons en français et 65 % bons en maths. Ces résultats seront-ils aussi encourageants, cette année ? Réponse en mars.
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