Un rapport remis mardi au ministère de la Santé affirme que la stagnation du nombre d’IVG pratiquées en France est notamment due au manque d’efficacité des politiques d’éducation sexuelle en milieu scolaire.
L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) tire la sonnette d'alarme. Dans un rapport remis mardi matin à la ministre de la Santé, l'organisme fait un bilan peu glorieux de la prévention en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG) et de ses résultats. Malgré une diffusion massive de la contraception et les différentes politiques de prévention, le nombre d'avortements se stabilise autour de 200.000 cas par an.
L'Igas pointe en premier lieu la faible application des dispositifs d'éducation sexuelle en milieu scolaire. Il souligne par exemple que les deux tiers des filles inscrites en classe de troisième pensent qu'il n'est pas possible de tomber enceinte lors du premier rapport sexuel. Un constat validé par le Planning familial, dont la présidente a regretté mardi «la non-application de l'information sur la sexualité en milieu scolaire».
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