Le léger recul gouvernemental sur la future formation des enseignants est-il le signe d'une véritable volonté de négocier ou un leurre ? Le 25 février, F. Fillon annonçait la mise en place d'une "Commission de suivi permanente de la réforme de la formation des enseignants". Parallèlement il demandait à X. Darcos de "renforcer l’accompagnement des enseignants au début de leur parcours professionnel, en prévoyant un temps de formation complémentaire pendant l’année de stage". Un peu plus tard, il concédait le caractère expérimental des maquettes 2009 des formations. Parallèlement il annonçait le recrutement de 400 agrégés pour enseigner en université.
Les syndicats dubitatifs. On sait que la remontée de ces maquettes est bloquée depuis le 19 février par la Conférence des présidents d'université (CPU) et que de nombreux enseignants et étudiants des IUFM sont hostiles à la nouvelle formation. Les syndicats ont réagi de façon différente à la décision gouvernementale. Le Sgen estime que "le gouvernement énonce des principes qui sont positifs" mais reste dubitative sur les applications. Les syndicats FSU (Snes, Snuipp, Snep, Snuep) "prennent acte avec intérêt de la reconnaissance par le premier ministre de la nécessité d’un temps de formation professionnelle post-concours, pendant l’année de stage". Mais ils "ne se contenteront pas d’un ersatz de formation, limité à un simple accompagnement sur le terrain avec un enseignant expérimenté. Ils estiment que cette première année d’exercice du métier doit se faire en alternance entre la responsabilité d’une classe pour moitié du temps de service et la poursuite de la formation professionnelle avec l’intervention de l’IUFM".
(Continua…)
Fonte: Le Café Pédagogique
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