Lutter contre le redoublement scolaire précoce, promouvoir une pédagogie de la réussite
L’étude publiée par Claude Seibel et Jacqueline Levasseur en 1982, dans le cadre des travaux du service d’informatique de gestion et des statistiques (la DEPP actuelle) du ministère de l’éducation nationale, portant sur une population de 1 100 élèves suivie en 1979-1980, mettait en évidence, d’une part, un redoublement du CP fortement marqué par l’origine sociale des élèves (pour un taux moyen de redoublement du CP de 13,8% en 1979-1980, ce taux était de 2,4% chez les enfants des cadres supérieurs, de 22 à 29% chez les enfants des ouvriers, des inactifs et des salariés agricoles) et, d’autre part, une fragilisation, voire une dégradation des performances individuelles des élèves à la suite de ce redoublement : « les redoublants du CP ont des performances qui se dégradent par rapport à celles d’élèves faibles qui, eux, n’ont pas redoublé ». Or, ce sont ces élèves qui constituent la grande majorité des quelque 20% d’élèves en difficulté à l’entrée en 6ème « car leurs difficultés sont d’autant plus grandes que leur redoublement a été précoce ». Ce sont également eux que l’on retrouvera en masse dans les sortants sans qualification du système scolaire : « Le redoublement précoce est prédictif de faibles chances de réussite ultérieure ».Fonte: Le Café Pédagogique
domingo, 26 de outubro de 2008
Promover uma pedagogia do sucesso
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