sábado, 27 de outubro de 2012

A ditadura da rapidez


Nos sociétés ont accéléré la cadence. Accélération technique, accélération des rythmes de vie, accélération des changements sociaux. Comment en sommes-nous arrivés là ? Et si on prenait le temps de penser nos vies...
Des journées trop chargées, à se dépêcher, à courir, pour tenter d’effectuer ce qui, en se couchant, restera à faire. À terminer demain. «Il faudrait allonger les journées!», dit une collègue. «Le temps passe trop vite!», se plaint l’autre. «On vit comme des dingues», renchérit la troisième.
«Vous les Occidentaux, vous courez vers la mort ou quoi?», m’a un jour demandé un Sénégalais. Avant de me conseiller, en wolof : «Danke, danke» («doucement, doucement»). «Être affamé de temps ne provoque pas la mort, rassurent John Robinson et Geoffrey Godbey, mais, comme l’avaient observé les philosophes antiques, empêche de commencer à vivre [1].» L’existence pleine a besoin de temps pour se déployer.
[1] John Robinson et Geoffrey Godbey, Time for Life. The surprising...


 

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